Investir dans une maison secondaire au Québec

Le Québec, vous l’aimez. Mais faute de temps ou choix de mode de vie, vous ne pouvez y résider à l’année… Cela tombe bien, le marché des résidences secondaires au Québec continue son ascension depuis plusieurs années et attire de plus en plus de vacanciers américains, mais aussi du monde entier et notamment d’Europe. Pourquoi réaliser un tel investissement ? Quel est le processus d’acquisition d’une maison secondaire ? Voici quelques bons tuyaux pour profiter du Québec, quand vous le voulez.
Pourquoi investir dans une résidence secondaire au Québec
Retraités (80% environ), amoureux du Canada et, de plus en plus, investisseurs, choisissent le Québec comme lieu de leur résidence secondaire. Mais pourquoi ?
Avec une économie dynamique, un cadre de vie exceptionnel, la faiblesse du dollar canadien par rapport notamment aux devises américaines et européennes, investir dans l’immobilier au Canada est assurément une bonne idée. Mais ce n’est pas tout. Il s’avère qu’un investissement au Québec, particulièrement, est 2 à 3 fois moins cher que celui réalisé à Toronto ou Vancouver. Avec un coût abordable, les vacanciers ont le choix d’investir dans le type de résidence qu’ils aiment (maison, condo…) et dans un environnement superbe.
Économiquement parlant, l’affaire est encore plus belle car les taux de change sont favorables aux investisseurs et les taux d’emprunt bancaires sont bas.
De plus, l’autre bonne nouvelle est qu’il n’existe aucune restriction sur le type de bien immobilier dans lequel on veut investir, lorsqu’on est non-résident canadien – c’est à dire une personne qui n’a pas de revenus et qui donc, ne remplit pas de déclaration, au Canada.
Comment investir ?
La procédure
Les règles pour investir dans un maison secondaire au Québec, sont simples, mais légèrement différentes de celles applicables à un résident.
Si on désire faire un prêt hypothécaire auprès du banque canadienne, une mise de fonds de 35% du prix d’achat est nécessaire, contre 20% en général pour les résidents canadiens. Puis une lettre provenant de son institution bancaire dans son pays d’origine attestant le bon état de son dossier par rapport aux emprunts hypothécaires, personnels ou prêts voiture, et qui confirme la disponibilité de liquidités pour la mise de fonds initiale. Certaines institutions bancaires, plus pointilleuses demandent également un état de la situation professionnelle du client ainsi que ses revenus, ses actifs… et ses passifs. Étant donné que le non-résident n’a pas d’historique bancaire, professionnel et personnel au Québec, ces documents remplacent l’habituelle enquête auprès du Bureau de crédit.
De plus, il faut savoir que l’amortissement du prêt est plafonné à 25 ans, contre 30, pour un résident.
Habituellement, les non-résidents devront venir au Canada au moins deux fois pour terminer le processus de financement et d’achat d’une propriété et notamment pour ouvrir un compte bancaire canadien.
Les conséquences fiscales d’une résidence secondaire
Sur les revenus de location
Si le bien est loué à certaines périodes, les revenus de location seront imposables. Pour les propriétaires non-résidents, l’Agence du Revenu du Canada exige une retenue de 25% des revenus locatifs, dès qu’ils sont encaissés. En février de l’année suivante, le propriétaire devra remplir une déclaration d’impôts pour ses revenus locatifs desquels il pourra déduire des frais, et les impôts perçus en trop lui seront alors remboursés, le cas échéant.
Sur la revente de la résidence secondaire
Lorsqu’un non-résident revend sa propriété, il est imposé sur le gain en capital au même taux que les résidents, mais sans avoir droit à l’exemption personnelle de base.